A la recherche de la reconnaissance.

Encore le partage d’un peu de mon vécu pour ce soir. Parce que ça refait parfois surface et que ça peut blesser, lorsque l’on est pas armé pour l’affronter.

Je crois que j’ai toujours été dans cette recherche de reconnaissance. Que ce soit au travail, avec mes amis et principalement auprès de famille. J’ai toujours eu besoin qu’on me félicite de mon bon travail, qu’on me remercie même silencieusement d’être une bonne amie et surtout, que ma famille me dise qu’elle m’aime et qu’elle est fière de moi. Sans ces mots ou ces actes, c’est comme si je n’arrivais pas à être satisfaite de moi-même, presque comme si finalement tout ce que je faisais était nul.

Recommence. En mieux.

Dans ce sentiment d’échec permanent puisque toujours dans l’attente de congratulations, j’ai recommencé et recommencé, en espérant toujours arriver à la finalité tant attendue : convenir et satisfaire les autres. Encore une des nombreuses manières qui m’ont amenée à me perdre et à m’éloigner du chemin dont j’avais rêvé.

Ma mère a toujours été fière de moi, de la distributrice de journaux en passant par la vendeuse, de la commerciale à l’assistante, elle était fière que je me batte pour vivre correctement peu importe les routes que j’empruntais et je sais que c’est entre autre grâce à son soutien infaillible que j’ai pu en arriver là aujourd’hui.

Et puis il y a d’autres personnes, chères à mon cœur, qui ne laisseront jamais les mots que j’ai besoin d’entendre dépasser leurs lèvres. Pour qui le fait de ne rien dire est synonyme d’encouragement silencieux… si seulement mon cœur et ma tête pouvaient les percevoir ainsi…

Au lieu de ça, cette pudeur crée en moi un sentiment de faiblesse, jeune femme redevenant petite fille, qui a juste besoin de tendresse et de preuves d’amour audibles.

Avant, c’était systématique, dès que la déception de ne pas lui plaire, de ne pas le rendre fier, m’assaillait, la nourriture dans mon estomac finissait. Étouffer mes sentiments, refouler les larmes, tasser cette bile de tristesse qui menaçait de jaillir à tout moment.

Maintenant c’est différent. Je ne suis plus une enfant et même si parfois, mon château de cartes menace de s’effondrer, j’ai la force et les armes pour l’en empêcher, pour le soutenir du vent de mal être qui le fait trembler.

Je ne lui en veux pas. On ne peut forcer les gens à nous dire ce que l’on veut entendre n’est ce pas ? C’est peut être un peu de ma faute, j’ai montré trop souvent mes faiblesses, je n’ai pas assez osé lui dire, qu’un câlin suffirait à faire taire ces vagues de tristesse. Qu’il n’était pas obligé de parler, s’il pouvait à la place me montrer. Et puis c’est un peu la sienne aussi, d’avoir jouer de nombreuses fois la sourde oreille, quand il aurait pu voir ou entendre que j’avais besoin de ses mots, de ses conseils.

Parfois, c’est dur parce que certaines choses sont ancrées en nous. Des schémas psychiques établis durant l’enfance ou l’adolescence refont surface régulièrement lors de l’âge adulte. Notre force, c’est toujours de tout faire pour les comprendre afin de s’armer pour se défendre.
Je pleure de ne pas avoir ce que j’aimerai tant, mais ça ne dure plus aussi longtemps et mon estomac n’a plus à être maltraité.

Si tu n’y comprends rien, ce n’est pas grave. Cet article est purement égoïste, il me libère.

Don’t worry about a thing
‘cause every little thing is gonna be alright
Don’t worry about a thing
Every little thing is gonna be alright

Rise up this morning
Smiled with the rising sun
Three little birds
Pitch by my door step
Singing sweet songs
Of melodies pure and true
Saying, this is my message to you

– Bob Marley

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